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e quotidien d'une famille ordinaire, extraordinaire au quotidien.

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 10:22

A la demande générale (surtout de mamie Lulu)... voici le résultat de notre réflexion autour du thème "années 70's" à l'occasion des 40 ans de Valie.

 

deguisements-annees-70-copie-1.jpg

Même pas honte !


Pis franchement, ma femme en Emma Peel... miam ! N'ayant pas le flegme so british de John Steed, son déguisement devrait être amorti rapidement !

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 20:19

Il y a des périodes comme ça, où on se dit : "il y a des périodes comme ça". Nous venons d'en traverser une dont le bouquet final nous a été servi le 14 juillet. Royal.

 

Je vous passe les préliminaires annonciateurs, arrivés sous forme de boutons divers et variés… et puis non finalement, puisque 2011 restera dans nos mémoires l'année des boutons. On en a eu plus que dans trois navettes spatiales et un train d'ados réunis.

On avait déjà eu l'occasion de faire un article au sujet de la rougeole des trolls. Ils avaient alors eu le bon goût de les enchaîner, plutôt que de la faire les deux en même temps, histoire de régaler notre Murphy personnel.

Visiblement, ils y ont pris goût, puisque malgré une résistance héroïque, Lucie nous a déclenché la varicelle millésimée n° 17 de la crèche. Malgré la perte d'appétit traditionnelle, la fatigue et les démangeaisons, on va dire qu'elle s'est plutôt pas trop mal passée, puisque ça a donné ça :

 

varicelle1.jpg

 

Une fois les vésicules estompées, les regards familiaux se sont tournés vers Théo, non sans une certaine angoisse, le lionceau ayant une fâcheuse tendance à raviver la mémoire de Monsieur Plus de Bahlsen (pour les vieux qui allaient au cinoche). Nous avions donc tout bien calculé : s'il ne déclarait pas de bouton le jeudi, dernier carat, c'était bon, on y échappait (enfin, surtout lui). Le jour dit, on a eut beau passer et repasser l'asticot au microscope : pas l'ombre d'une esquisse d'un début de bouton, au soulagement général.

C'était sans compter que le samedi, tout est permis et que le troll est fourbe… il a fini par nous la cracher sa valda, et pas qu'un peu ! Je ne sais pas si vous voyez ces balles en mousse avec des aspérités qu'on doit pétrir pour se détendre… esthétiquement identique, sauf que ça ne l'a pas détendu du tout. A un moment, je me suis même demandé si les boutons pouvaient pousser sur les boutons par manque de place. Heureusement qu'on a pu limiter les dégâts grâce au Rhus Tox 5ch (4 à 5 fois par jour) et en asséchant les boutons. Mais on n'est pas passé bien loin de lui ficeler des moufles aux poignets. Comme d'habitude, il n'a pas fait semblant, il n'y a qu'à voir le dos de sa main droite (je vous épargne le reste).

 

varicelle2.jpg


Cette vague de varicelles a pris fin juste avant que je ne déménage Lucas.

Car Lucas, mon deuxième grand fils, se met en ménage avec sa copine Solène après quelques années en pointillés géographiques et bisous de loin.

L'idée générale était de partir d'Aix avec un camion loué ici, de prendre ses meubles à Saint-Etienne et de les descendre à Montpellier. Rien de bien compliqué a priori.

Je loue donc un camion chez Ada dès fin mai pour les 14 et 15 juillet. Le 13 au soir, je vais chercher la bête et je la gare devant chez moi de manière à partir tôt le lendemain, vu que je devais ramener la Couz' à la gare TGV au passage.

Le 14, on sait que l'emploi du temps est tendu, on démarre sur des chapeaux de roues à 6 heures-zéro-zéro pour choper le train de la Couz' à 7 h 40. On saute dans le camion la bouche encore pleine de tartines beurrées à 7 heures-zéro-zéro, on démarre et au troisième rond-point, à 800 mètres de la maison, à 7 heures-zéro-trois : plus rien. Pas que nos bouches soient vides… non, je parle du camion. Plus de moteur, plus de direction assistée, plus de frein, plus rien. Panique, j'appelle Stéph qui nous amène la voiture et repars en courant en pyjama (ah cette image immortelle de ma chérie en pyjama piquant un sprint à 7 heures du mat' en pleine campagne !) et on file à la gare pour arriver juste à temps (ouf !). Je rentre à la maison, déjà 80 km de faits et une bonne heure de perdue. Un brin moqueur, mon gps me dit que je suis toujours au même endroit.

J'appelle le numéro d'urgence Ada (en fait, l'assureur) où l'on me dit de prendre mon mal en patience, qu'ils cherchent un garagiste et un loueur ouvert(s) un 14 juillet. Du coup, j'ai le temps de boire un café.

Le garagiste arrive à 9 h 30. Il essaye de démarrer le camion, soupire et le monte sur le plateau. Re-numéro d'urgence :

- "plus de camion gnagnagna temps perdu gnagnagna scandale gnagnagna..."

- "on vous a trouvé un loueur avec un camion dispo…" (ouéééééééé !) "…mais il faut aller le chercher dans le Var" (snif-grmblblblbl). J'ai déjà perdu presque trois heures, mon fiston et sa copine commencent à flipper avec leurs meubles sur le pallier, il faut agir. En faisant son pyjogging, ma chérie a remarqué que l'hyper marché d'à côté était ouvert. Dans la discussion, je propose donc qu'ils prennent en charge un camion chez un loueur "pas Ada". Bingo ! Un poil piteux, ils veulent même bien que j'en prenne un plus cher et plus gros de 15 m³. Je n'en ai pas besoin, mais bon, je prends et je file enfin sur Saint-Etienne.

Lorsque j'arrive, le gamin s'est organisé, tout est prêt, encartonné et descendu en bas de l'immeuble à l'exception de l'électro-ménager. On trace. En moins d'une heure, tout est dans le camion, à l'arrache vu qu'on a toute la place qu'on veut on ne range pas beaucoup.

On repart vers le sud. En cours de route, sa copine nous fait savoir qu'elle aurait deux sacs et une valise à prendre à son futur ex-appart de Montpellier. Pas de problème. Le bail d'entrée doit être signé à 19 heures et on a si bien géré qu'on est en avance. Arrivés au fameux appart, la porte s'ouvre et… nous sommes confrontés à la triste réalité : il y a un deuxième déménagement à faire ! Sauf que si on avait prévu, on aurait tout bien rangé dans le camion… re-manutention du camion, et re-déménagement, et soupe à la grimace du fiston qui a peu apprécié le coup tordu. Mais bon, il faut avancer… flappis, on arrive pile à l'heure au nouvel appartement, en même temps que les parents de la copine que je trouve étonnamment propres, dispos et bien habillés. Le père s'adresse direct au proprio de l'appart :

 

- "je le mets où, le Porsche ?"

 

Je ne sais pas vous, mais moi, ça m'a frisé le nerf qui n'aime pas le bruit de la craie sur le tableau. Non seulement Môssieur n'a pas une voiture, mais en plus il n'a pas une simple Porsche comme n'importe quel looser de droite. Non, lui, il a "un" Porsche", sous-entendu le Porsche Cayenne, la Rolls des Porsche, si je puis dire. Il aurait aussi bien pu uriner de l'or autour du quartier pour délimiter son territoire.

Moi, toujours à fond depuis le matin, je commence à sortir les meubles du camion avec Lucas, pendant que Monsieur déclame son curriculum vitae. Il faut croire qu'il devait être long, puisqu'il a terminé juste en même temps que nous...ce que c'est que le hasard, quand même ! Une chose est certaine : sur ce coup, j'ai été extrêmement fier de mon fiston qui a assuré comme un roi.

Entendons-nous bien : je n'ai rien contre les gens qui ont du pognon. Si j'avais voulu en avoir autant qu'eux, je n'avais qu'à me bouger. Mais intégrer à un tel point de certitude que son fric fait de l'autre son larbin est insupportable. Alors, quand Monsieur a fait une mine dépitée lorsqu'à 21 heures zéro-zéro, j'ai décliné son invitation à un resto dont je n'avais pas la moindre idée si j'aurais pu en payer le prix des cachuètes de l'apéro sans faire un prêt sur trente ans, bêtement, j'ai souri.

Je suis rentré le lendemain, sur les rotules et le dos en miettes. Le contentieux avec Ada ne fait que commencer... au premier coup de fil, ils m'ont fait savoir que comme je n'avais pas rendu le camion, la location courrait toujours... quand ça veut pas...

 

PS : hier, ils m'ont rendu ma caution de mille euros. Maintenant, on va pouvoir causer.

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