La publicité nous vante (vend) que notre organisme a besoin de sucre pour bien fonctionner. La science nous informe que nous n'avons besoin que de glucose pour pouvoir produire l’énergie physique, nerveuse ou mentale nécessaire à notre activité. La nuance n'a rien d'anodin.
Tout aliment peut se transformer en glucose.
La transformation lente des aliments en glucose est sans danger pour notre corps, car les aliments naturels contiennent les vitamines et minéraux nécessaires à leur propre assimilation. Par contre, les aliments raffinés tels que la farine blanche et le sucre blanc en sont dépourvus. Ainsi, non seulement ils autorisent une digestion trop rapide, mais imposent à l’organisme de puiser dans ses réserves les éléments manquants pour parvenir à une assimilation normale. Le foie, le pancréas et les reins sont fortement sollicités ce qui peut conduire à l’hypoglycémie (qui peut s’exprimer par de l’angoisse, de la fatigue, du stress, des cauchemars, de l’insomnie, des spasmes, des hallucinations, des phobies, de la violence, de l’agressivité, des rages de sucre, etc.), puis au diabète, à l’obésité (19% d’enfants en surpoids en France), à des altérations au niveau des artères, du foie…
Jusqu'avant la guerre, le sucre blanc était une denrée rare. Ensuite, sous la pression des producteurs et des industriels, sa consommation s'est accrue, jusqu'à atteindre 20 à 25 kg par an et par habitant, soit environ 60 à 70 g/jour.
Il y a le sucre en morceau, en poudre, à la cochenille, en gâteaux industriels, en sodas et en jus.. mais aussi en chips (!!), en plats préparés : tout est mis en oeuvre pour plaire à notre cerveau et vendre.
Son association explosive à la graisse et au sel nous fait avaler n'importe quelle substance emballée.. et même finir le paquet sans véritable nécessité. Les industriels refusent souvent d'indiquer la quantité de sucre contenu dans leurs produits. Ce sucre caché qui nous prépare dès le plus jeune âge à devenir de véritables toxicomanes.
Dans les années 40, on commence à écrire que c’est un aliment pour lequel l'individu développe un goût excessif et une véritable dépendance, en 1960, on prouve qu'il diminue la résistance aux maladies, en 1970, le Dr John Yudkin déclare que si seulement une petite fraction de ce qui est déjà connu au sujet des effets du sucre devait être révélée sur un quelconque additif alimentaire, il serait vite interdit. En 1980, le Dr Abram Hoffer affirme que le sucre produit une dépendance aussi grave que n'importe quelle autre drogue. Enfin, Serge Hamed a montré en 2007 que les rats préféraient l'eau sucrée à leur cocaïne quotidienne, ils titillent tous les deux les neurones de la récompense et de la motivation.
Le mieux est de s’en passer mais surtout pas de le remplacer par l’aspartame.
Sinon, outre le sucre des fruits, frais ou secs, les meilleurs agents sucrants sont le miel et le sucre dit « complet de canne », voire le sirop d’agave, Tous contiennent, outre le sucre, des vitamines, minéraux et autres substances qui contribuent à leur bonne assimilation.
En 1960, on ne parlait pas d'addiction au tabac, et on fumait dans les avions et près des nourrissons.
Il est tout de même ahurissant de penser que si aujourd'hui, un laboratoire pharmaceutique devait présenter l'innocent morceau de sucre que l'on connaît tous, en tant que médicament à commercialiser, il serait refoulé par l'Afssaps au motif que les effets indésirables sont trop nombreux en comparaison du bénéfice apporté.
Alors nous, parents, victimes ou acteurs ?