Nous voici donc installés pour quelques jours sur les bords du lac Saint-Jean, la petite madeleine de Proust de ma-chérie-que-j'aime-que-j'adore qui avait déjà vécu l'expérience de s'emboucaner pour échapper aux maringouins du secteur.
C'est une région très prisée des vacanciers canadiens, car les eaux du lac ont cette particularité d'atteindre aisément les 25 degrés en période estivale. Et pour cause : cette grosse patate de 45 x 25 km n'a une profondeur moyenne que de 11 mètres, ce qui est somme toute assez peu pour un lac de cette taille.
Enfin, le lac Saint-Jean présente l'autre particularité de renouveler entièrement ses eaux 6 fois par an !... ce qui implique que la qualité de l'eau est irréprochable, d'autant que la mise en place du parc national de la Pointe-Taillon a également permis de réduire considérablement l'utilisation de polluants à ses abords.
Conclusion, toutes les plages ont une qualité "excellente" de leur eau, même si bizarrement, quand on en a jusqu'à mi-mollets, on ne voit déjà plus ses pieds en raison de sa couleur rougeâtre. Cela dit, l'accès à la plupart des plages est payant... comme tout le reste dans ce pays.
Dans un premier temps, nous avons privilégié la découverte du parc national de la Pointe-Taillon par la véloroute qui longe le lac. Enfin, quand je dis "nous"... disons que notre princesse tirée par Môman dans sa charrette s'est transformée en Belle au Bois Dormant pendant le voyage !
Ce qui ne nous a pas empêché de découvrir des secteurs naturels préservés, comme les tourbes (très semblables à ce que l'on pourrait trouver du côté de l'Ecosse)... et dans lesquelles on a débusqué... des plantes carnivores !
Après tout, on avait déjà croisé des colibris, alors pourquoi pas des plantes carnivores. Ce pays réserve décidément bien des surprises... et n'a pas fini de nous épater par sa beauté brute naturelle.
Et pour ceux qui envisagent un séjour dans le secteur, n'hésitez pas à solliciter Joël et Marie-Claude du gîte au bonheur du voyageur.
A suivre...