C'est un nom un peu barbare pour définir un procédé de fabrication de gouttes homéopathiques à base du placenta pour soigner le bébé et la maman après l'accouchement (pour le papa, on ne sait pas trop).
La loi, sous la pression des laboratoires pharmaceutiques qui n'ont aucun intérêt à avoir une population en bonne santé, a interdit le procédé d'isothérapie depuis la fin des années 90, au motif que "l'hygiène de fabrication ne serait pas conforme". C'est cette même loi qui autorise les jouets avec de la peinture au plomb...
Cependant, un labo parallèle et résistant a amélioré les conditions de fabrication en y adaptant le transfert optique, ce qui était sensé régler le problème. C'était sous-estimer le lobby pharmaceutique... au milieu de cette année, l'interdiction a été réaffirmée au même motif ! On appréciera les méthodes.
Heureusement, la liberté apportée par internet permet de répandre très largement l'information : on peut fabriquer soi-même ses gouttes homéopathiques à base du placenta.
1 - Remettre les choses à leur vraie place :
Dans le monde animal, la grande majorité des femelles mammifères mangent le placenta après avoir mis bas, et il n'y a aucun laboratoire pour les en empêcher !
Chez les animaux humains, dans nombre de cultures (notamment en Inde), le placenta est récupéré sous diverses formes afin d'être réutilisé pour protéger et soigner. On peut penser que ce sont de vaines croyances de peuplades un peu plus sous-développées que nous, mais alors, qu'en est-il des animaux mammifères ?... ce n'est tout de même pas pour se faire un talisman ou un placebo qu'ils agissent de la sorte.
2 - A quoi ça sert ?
Depuis la première interdiction, les recherches officielles sur le sujet ont été détruites ou perdues. Cependant, les constats ont démontré que cela aide notoirement à une réhabilitation corporelle rapide de la jeune maman après l'accouchement et un apport efficace dans l'auto-médication préventive du nourrisson.
A cet égard, il faut savoir qu'un bébé né sous péridurale, césarienne ou forceps va accumuler au passage une vague d'émotions négatives qui se traduisent couramment par des régurgitations fréquentes, de la nervosité, des sursauts sans raison etc...
Un passage chez l'ostéopathe dans le premier cas, allié à la prise d'homéopathie placentaire peuvent aider à résoudre ce type de problèmes pas graves mais désagréables.
3 - Comment on fait ?
Il faut d'abord convaincre l'équipe médicale de vous mettre le placenta de côté (valeur de 3 dés à coudre dans un flacon rempli d'alcool à 90 ° dilué à 20 % dans de l'eau distillée, que vous aurez eu le soin d'apporter). Cela peut s'avérer ne pas être évident. Dans ce domaine, il faut savoir ce que l'on veut et s'il faut se fâcher, vous pouvez même utiliser la menace d'une plainte pour traffic d'organes.
Le placenta vous appartient et il est tout-à-fait légitime de vouloir le récupérer.
Placez le flacon à température et lumière ambiantes pendant 48 heures.
Ensuite, mouillez les parois d'un flacon (50 ml) avec le liquide et récupérez le surplus.
Remplir ce flacon au 1/3 d'eau distillée, secouer une centaine de fois et videz-le.
Répétez l'opération jusqu'au 9ème "secouage de 100 fois" QUE VOUS GARDEZ.
Ceci est exactement le procédé de dilutions successives utilisé pour l'homéopathie (procédé Korsakov)
Nous avons donc un flacon rempli d'1/3 d'eau et de particules placentaires qu'il faut stabiliser avec 10 % d'alcool à 90 °, et le tour est joué.
L'unique inconvénient est la présence même très diluée d'alcool dans le produit fini. Je crois qu'il doit exister un moyen d'en fabriquer sans alcool, mais je n'ai pas trouvé. On se renseigne...
Il y a d'autres précieuses infos sur le lien "monde de bebe".
Par ailleurs, il existe un livre qui en parle, outre d'un tas d'autres choses intéressantes pour peu qu'on ait l'esprit un peu ouvert : "prenez en main votre santé" Tome 2 de Michel DOGNA aux éditions Guy TREDANIEL Editeur (collection "Nouvelles Découvertes")
Voilà, c'était la leçon de choses du jour.